Taidong

          Samedi après-midi, Alizé est sortie avec une de nos collègues chinoises pour faire réparer son téléphone. Par la même occasion, cette dernière en a profité pour lui montrer un endroit qui est apparemment très connu ici des chinois ; Taidong. Il s'agit d'une rue/quartier commerçante ou se déroule chaque jour un marché de nuit à partir de 16h.

          Revenue très enthousiaste, c'est ainsi qu'elle m'emmène le lendemain après-midi, dimanche. On prend le bus à 1 kuai et on arrive une dizaine de minute plus tard ; « ouah ça change, y a des magasins ! » « non mais attend...attend ça c'est rien ça. ». Effectivement quelques mètres plus loin au carrefour suivant, là je découvre le cœur de la chose.

         « Annnnnnnnh mais c'est génial ! » C'est ce genre de chose qu'on cherchait depuis le début : un quartier animé côté chez les chinois et on où on peut trouver de la street food.

          On commence par déambuler dans les rues et Alizé me fait découvrir une boisson qu'elle a testée la veille soit un bubble tea à la fraise. EX-TRA. D'autant plus que la boutique en fait plein dans le même genre et que ce n'est qu'une des nombreuses boutiques du style. Annnnnnnnnh !

          Bon c'est pas le tout mais entrons dans le vif du sujet : le marché de nuit. On déambule, on voit plein de chose différentes (bon les culottes à la chinoise j'avoue qu'on s'en passera), et on passe devant des stands de street food (=nourriture rapide, bonne, pas chère). Non mais là... là j'ai envie de hurler de joie quoi ! Enfin je me contiens hein.

          Le marché n'en fini pas et on continue a voir de nouvelles choses aussi bien au niveau habits, gadgets que nourriture. Pour Alizé ce sera du « «yoyu » mais « bu la » hein surtout. Traduction ? Du calmar frit (=yoyu) peu épicé (=bu la). Avec ça elle prend des pommes de terres frites, assaisonnées et épicées à souhait tandis que moi je me rue sur une chose dont je rêve depuis longtemps : des TAKOYAKI  (= boulettes japonaises faites avec une sorte de pâte à crêpe fourrée au poulpe)! Enfin ici, il s'agit de la version chinoise donc ça ne se nomme pas takoyaki et ça ne semble d'ailleurs pas tout à fait la même chose car je doute qu'il y ait du poulpe. Néanmoins la technique de préparation ainsi que la présentation est là même et ça me fait trop plaisir de voir en live ce que j'ai regardé des dizaines de fois sur internet : le tournage des takoyaki (toute une technique) et la présentation dans une petite boite avec de la sauce et de la bonite séchée (copeaux très fins de poisson) ou un truc qui fait tout comme. Verdict ? J'adore. C'est craquant à l'extérieur et extra fondant à l'intérieur. « fé bon mé fé faud ! » Mais à vrai dire j'en avais tellement envie que j'aurais difficilement pu dire que je n'aimais pas. Avec, je prends un wrap aux algues, légumes et à la saucisse grillée très répandue par ici. Miam. Bon les scorpions y en avait aussi mais j'ai pas encore osé sauter le cap. Ici les plats de rue ne sont pas chers : entre 3 et 5 kuai à priori. Au final j'en aurai eu pour 5 kuai pour mes 6 boulettes et 3 kuai pour mon wrap soit l'équivalent de moins d'1€ pour un repas. Pas mal hein ?

Après ça, Alizé en quête de chocolat (car ici ce n'est pas au menu, on en trouve que très peu) trouve finalement son bonheur dans une boulangerie et opte pour la part de gâteau qui semble avoir le plus de chocolat. Elle aura sa dose pour un mois entier je crois.

          Petite note d'ailleurs, les chinois ne savent pas faire du pain à croûte dur : tout est mou, absolument tout. Même ceux qui ressemblent à du pain sont donc plus semblables à de la brioche.

          Repues, on retourne au dormitory où on passe la soirée.